Jean de Potter
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Introduction

Nous avons découvert le destin courageux d’un jeune clandestin durant la grande guerre. Ce jeune rebelle Belge se nommait Jean de Potter et avait à peine 17 ans. Lors de son escapade, dans le dos de ses parents et au péril de sa vie, ce “petit pousset” sème des indices durant son périple de résistant (non armé) et sa captivité chez les “casques à pointes” allemands…

Comme introduction, voici un extrait de la lettre écrite par son descendant, Guy de Potter. Corinne et Nicolas de Potter, co-auteurs de cet ouvrage, découvrirent cette lettre dans la “boîte aux souvenirs” à Pépinster chez Fernand de Potter, autre descendant-clé !

<< Mon Grand-père était Guillaume de Potter qui donna naissance à mon père, Lucien, demeurant à Gouvy en Ardennes. Ma famille est originaire de Bruxelles et, avant, de Bruges. Elle fait partie de la branche dite “de Droogenwalle”, comme en atteste l’armoirie à la dernière page du journal de campagne de Jean. Il la dessina de mémoire peu avant sa mort. Notre branche (n.d.r. celle de Corinne aussi), se rattache donc au célèbre Louis de Potter, chef du Gouvernement révolutionnaire de 1830, ayant co-fondé la Belgique. Guillaume habitait dans un immeuble imposant, rue du Frontispice 2. Mille mètres carrés, y compris des écurires. Il était aussi propriétaire de l’Hôtel des Boulevards, devenu le fameux hôtel Sheraton ! Ses enfants étaient Frantz, notaire, Charles, qui épousa une actrice anglaise et Arthur qui devint échevin des beaux arts de la Ville de Bruxelles. Contrairement à ses frères ‘dandys’, Guillaume était un homme délicat, intellectuel mais hélas de santé médiocre. Il épousa Amélie Stilman, une dynamique Ardennaise originaire du village de Strépigny.

La guerre 14-18 : les jeunes comprendront mal cet époque de patriotisme exhalté… A l’époque, on aurait été fusillé pour moins que le secret que vous tenez entre les mains… En 1914 les Allemands violèrent les frontières. La Belgique fût occupée violamment et démunie de ses biens. Les alliés organisèrent alors des réseaux de courage. L’un d’entre eux fût monté à Stavelot, en Ardennes, par la famille Grandprez. Un homme à la solde des Allemands s’y infiltra et la famillefût fusillée. Leur histoire est racontée dans le livre “Les volontaires de la mort” à la bibliothèque Albertine de Bruxelles.

C’est là que mon père, Lucien de Potter, ré-organisa le réseau à condition qu’il puisse recevoir révolver et munitions. Chasseur chevronné des Ardennes, il était plus rapide que l’éclair à l’arme et pouvait abbattre un adversaire sans soucis. Il fût ensuite toujours armé, jusqu’à la fin de la guerre. Juge de paix à Vielsalm, Lucien rendait ses jugements au pied d’un grand sapin bien connu dans la région. Il était souvent convoqué par les Allemands qui ne réalisaient pas que le centre du réseau était établi à Gouvy. C’est une courageuse dame qui accueillit le quartier-général du réseau :ma Bonne-maman, madame Annie Cheratte. Elle avait appris à cacher les plis secrets dans la doublure de rideaux de son salon et à les transporter dans des boules de pâte passées au four comme des petits pains. Son fils Franz les transportait à travers les villages et campagnes.

Et c’est içi que commence l’histoire … Son autre fils, Jean, le ‘surdoué’, avait décidé de se rebeller lui aussi contre les ‘casques à pointe’, malgré l’interdiction de ses parents… Il était trop jeune ! A l’age de 16 ans en 1916 il partit, sans permission ni message, rejoindre ce qu’il pensait être les ‘lignes alliees’, au delà la frontière hollandaise…Vous verrez que, accroché à une clôture électrique, il fût intercepté par les Allemands et conduit de force à Aix. D’après ses dires, il logea à même le sol sur des dalles froides et attrapa une maladie de la moëlle épiniere dont il décéda deux ans après… Laissons le raconter lui-même son aventure pour la liberté de la patrie.

Vive la Bellegique et la France libres !

Corinne et Nicolas de Potter

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