Louis de Potter, Révolutionnaire Belge en 1830
Editions Couleurs Livres
Date de parution : décembre 2011
Paiement securisé via carte de débit ou crédit ou virement (Compte BE92 0011 9229 7223)
Les livres vous sont livrés dans un point de dépôt, chez vous, ou à votre bureau
Contactez-nous si vous désirez plus de détails sur les produits ou les modes de commande
Auteurs : René Dalemans - Nicolas de Potter
Postface de Francis Balace
C’était au temps où la Belgique n’existait pas encore.
Et rien ne semblait, hormis les qualités intellectuelles et
la vive curiosité pour les spéculations politico-sociales,
prédisposer Louis de Potter, ce fils de famille né dans un
milieu aristocratique, à jouer un rôle-clé dans la naissance
du futur Etat belge.
Mais par ses lettres, pamphlets et pétitions amplement
diffusés par la presse, il enflamme les esprits. Il est jugé,
emprisonné et banni pour l’embrasement populaire qu’il
cause.
Tribun audacieux, porte-drapeau du peuple, il sera en
1830 acclamé par la foule des nouveaux Belges. Porté
sur les épaules jusqu’à l’Hôtel de ville de Bruxelles,
il prononcera le vibrant discours de l’indépendance
de la Belgique. Catalyseur d’une forme de “Comité
révolutionnaire”, il deviendra doyen du Gouvernement
provisoire, au titre de “président du Comité central”, puis
doyen du Congrès national.
Pourtant, il quittera le pouvoir...
Chose rare à notre époque de convictions flottantes pour
tout, sauf pour la conquête de la fortune. Il a ordonné sa vie
d’après les notions qu’il s’était faites du vrai, du juste et du
bien. Jamais le penseur ne fût inférieur à l’homme public.
(Emile de Laveleye, 1822-1892)
Un homme libre, qui a su et voulu rester libre, n’être guidé
que par sa sincérité indéniable, ce qui explique qu’en
Belgique il sera toujours, en dépit d’une énorme mais
très éphémère popularité, à contre-courant de “l’air du
temps”. Ce fut sans doute, là, son honneur...
(Extrait de la postface de Francis Balace).