Léopold II et la Charte coloniale
De l'État Indépendant du Congo à la colonie belge
Auteur: Robert Senelle
Collection: Histoire
Format: 155 x 230
Nombre de pages: 208
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La loi sur le gouvernement du Congo ou la « Charte coloniale » fut promulguée le 18 octobre 1908.
Le 15 novembre 1908, le Congo devint une colonie belge.
La relation des faits a souvent donné lieu à des interprétations différentes : comment le roi Léopold II, obsédé par la conviction qu’un Etat européen devait disposer d’une colonie, devenait maître d’un empire africain qu’il a dû finalement céder à la Belgique.
Une présentation en séance académique à la Chambre des représentants à l’invitation de son Vice-Président, M. Herman De Croo, a eu lieu.
Les auteurs :
Robert SENELLE, professeur émérite de l’Université de Gand, auteur de nombreux ouvrages, un des précepteurs du prince Philippe;
Emile CLEMENT, licencié en Sciences politiques et sociales (KUL).
Résumé
Entre le projet de loi initial de 1901 sur le gouvernement des possessions coloniales de la Belgique et la Charte coloniale du 18 octobre 1908 il n’y a pas des différences ; il y a, à proprement parler, un abîme .
Les organes et les procédés de contrôle que les auteurs de la Charte avaient prévus dans le but de juguler l’absolutisme royal , n’ont guère dû fonctionner dans ce sens.
Léopold II, après la reprise, s’est effacé devant son ministre des Colonies.
Le ministre des Colonies et le gouvernement ont bien été, comme le ministre
J. Renkin en formulait le vœu en 1908, le législateur ordinaire du Congo.
L’échec de la décentralisation administrative n’a pas été imputable uniquement à la Charte coloniale ; c’est à Bruxelles, au niveau du ministère, que se nouaient les contacts essentiels entre l’Etat et les dirigeants du secteur privé.
La Charte coloniale a été jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à l’indépendance du Congo en 1960, la base et le rempart du régime colonial belge.
A ce sujet l’historien R. Cornevin s’exprime dans son « Histoire du Congo Léopoldville » (Paris, Ed. Berger – Levrault, 1963) ainsi qu’il suit : « Le demi-siècle belge au Congo, malgré certaines erreurs, constitue l’une des plus remarquables réussites matérielles de la colonisation européenne en Afrique. Juristes précis, travailleurs et méthodiques, les belges, administrateurs ou magistrats, devaient accomplir une tâche écrasante ».