Mai 1917. L’Europe est à feu et à sang et les civils belges endurent l’occupation allemande depuis près de trois ans. Dans cette funeste ambiance, le gouverneur général de la Belgique occupée donne son feu vert à une entreprise exceptionnelle : faire établir, par les meilleurs spécialistes allemands, l’inventaire photographique du patrimoine culturel belge. Son but : montrer que les Allemands ne sont pas les barbares tant décriés auxquels on reproche le bombardement de nombreuses villes historiques de France et de Belgique. Jusqu’à l’Armistice, entre 30 et 40 hommes et femmes – historiens de l’art, architectes et photographes – produisent plus de 10.000 photographies, toutes sur plaques de verre et d’une qualité technique et esthétique extraordinaire.
Ce livre est édité en collaboration avec l'Institut royal du Patrimoine artistique de Belgique, établissement scientifique fédéral belge.